Les grands espaces en ville avec de nombreuses terrasses nous accueillent chaleureusement. La visite du château est un passage obligé et une surprise nous attend; nous avons pris un billet combiné avec l’expo temporaire « Rock », de l’autre coté de la cour d’honneur. Quelle merveille ! des dizaines de loges reconstituées avec tout le matos, du son et une visite des chambres de nos héros bretons, car c’est un espace Rock réservé aux stars bretonnes. allez-y absolument c’est par ici.
Fév 17
Angers
Notre étape à Angers nous a permis de découvrir le château et aussi les tapisseries de l’Apocalypse. Ce mot est devenu synonyme de catastrophe absolue alors qu’au moment où cette oeuvre a été réalisée elle exprimait l’espoir. Il s’agit bien d’un objet religieux, qui peut être admiré pour sa taille, la technique de réalisation, en 7 ans quand même, et enfin pour les faits historiques mêlés à l’interprétation du texte écrit au 1er siècle. Ce lieu est peu fréquenté alors qu’à mes yeux cette tapisserie vaut autant le détour que la tapisserie de Bayeux. Bonne balade… pour en savoir plus sur la tapisserie de l’apocalypse c’est ici.
Fév 11
Le ponte Vecchio
Florence. Pour les amoureux de l’Art Florence est une merveille avec ce passé turbulent et créatif de l’époque des Médicis (entre autres). Le Ponte surmonté de ce couloir construit pour préserver l’intimité d’Alexandre offre des vues d’une diversité infinie; une des prises de vue va se traduire par une mise en toile qui représente assez fidèlement son original.
Fév 11
Erwin Blumenfeld, un aventurier de la photo
En fouillant dans les archives on redécouvre que dans les années 30 la Tour Eiffel était peinte en rouge et que les photographes pouvaient flâner sur les poutres avec des modèles à moitié précipitées dans le vide. Une de ces photos est à l’origine d’une toile de Marie-Christine dans le cadre d’une étude sur le « mouvement » et aussi l’occasion de coloriser tout ce petit monde selon les tendances de l’époque.
Le musée du Jeu de Paume consacre une rétrospective au photographe américain d’origine allemande, Erwin Blumenfeld. Ses clichés mode sont les plus connus mais il passa 50 ans à tout expérimenter en mode surréaliste.
Do your part for the Red Cross (Soutenez la Croix-Rouge),
Variante de la photographie de couverture de Vogue US, 15 mars 1945
© The Estate of Erwin Blumenfeld
Il y a deux phases dans l’oeuvre d’Erwin Blumenfeld. La première est européenne; juif allemand, né à Berlin, son parcours épouse les tourments de l’époque. il rejoint le courant dada et s’adonne à des collages/montages, éléments qui se retrouveront dans ses effets photographiques plus tard. Il s’installe aux Pays-Bas au début des années 1930 où il réalise de très beaux portraits… Il part à Paris en 1936 où il poursuit l’exercice puis réalise des séries de nus s’inspirant du surréalisme; le sujet n’apparait jamais en entier, les cadrages sont étonnants. La montée du nazisme ponctuera ses créations d’accents tragico-comiques à l’image de sa vie.
Lisa Fonssagrives sur la Tour Eiffel Paris,1939
©The Estate of Erwin Blumenfeld
La seconde phase correspond à son émigration aux Etats-Unis en 1941 où il deviendra le photographe de mode le connu de son époque. Travaillant pour le groupe Condé Nast, il réalisera des centaines de couverture pour Vogue ou Harper’s Bazaar. Il introduit la couleur dans la photo de mode et multiplie les effets optiques expériementés pendant ses années européennes : superposition de négatifs, collage, montage, solarisation (inversion de tons), expositions multiples…
Trois profils. Variante de la photographie parue dans l’article « Color and lighting »
(Couleur et éclairage), de Photograph Annual, 1952
©The Estate of Erwin Blumenfeld
Cette rétrospective passe en revue la palette des techniques innovantes qu’Erwin Blumenfeld a appliquées à ses prises de vue. Elle met également l’accent sur le cheminement du photographe plus que sur la partie mode à laquelle une petite salle – la dernière – est consacrée. Reste l’impression d’une oeuvre aux multiples facettes et d’une incroyable modernité !
Autoportrait en photographe du dimanche Zandvoort, Hollande, 1928.
New York, Collection Yvette Blumenfeld Georges Deeton / Art+Commerce, Berlin,
Gallery Kicken Berlin © The Estate of Erwin Blumenfeld
Erwin Blumenfeld (1897–1969). Photographies, dessins et photomontages, jusqu’au 26 janvier 2014
Musée du Jeu de Paume
1, place de la Concorde, 75008 Paris (Métro Concorde)
www.jeudepaume.org
Fév 09
Le passage de Split
Nos balades sont sources d’inspiration pour passer de la photo à la toile …